jeudi 13 août 2020

Comment passer l'été au Japon ?


Ah l'été japonais... Ses feux d'artifices, ses furin (clochettes) au son cristallin, ses délicieuses kakigoori, ses matsuri entraînants... Sa chaleur étouffante, son humidité pesante, le vacarme assourdissant des cigales...

Avec des températures avoisinant les 40 degrés et avec plus de 80% d'humidité, passer l'été au Japon se révèle pénible.

Voici donc quelques conseils pour y survivre :

Chez soi :
  • Coupler climatisation et ventilateur ou un circulateur d'air (サーキュレーター). En installant le ventilateur sous votre climatisation, cela permet à l'air frais qui a tendance à rester dans la partie basse de la pièce à circuler plus facilement. 
  • Adopter du linge de lit "rafraichissant" telle que la gamme  N Cool de Nitori (le IKEA japonais). Vous y trouverez votre bonheur. Des housse (敷きパッド) pour le matelas aux tapis en passant par les paniers pour les animaux de compagnie, tout a été pensé.

  • Glisser un "ice pillow" sous la taie d'oreiller avant de se coucher. Il s'agit en fait des gels réfrigérants. Vous pouvez en trouver dans les magasins à 100 ou 300 yens.
  • Se rafraichir avec un gant. Le geste est tout bête mais en rentrant d'une promenade sans avoir à passer par la case douche, ça fait toute la différence.
Comment s'habiller ?
  • Des vêtements larges qui laissent la peau respirer. On oublie tout ce qui serre, ça devient vite insupportable. Nitori a même sorti une marque de vêtements qui gardent au frais : N+
  • Des vêtements qui couvrent le corps. Plus il fait chaud, plus on se dirige sur des vêtements courts mais c'est une erreur. Une robe ou jupe longue vous gardera plus au frais qu'un mini-short.

Que manger et boire ?
  • S'hydrater avec de l'eau ou du thé froid. Le thé à l'orge (麦茶) est très populaire ici. Vous pouvez même trouver au supermarché des sachets qui s'infusent à froid.
  • Privilégier les plats froids tels que les salades ou les nouilles froides (les soba, les soumen)...
  • Eviter l'anguille. Il existe une croyance qui dit que manger de l'anguille permet de tenir mieux la chaleur, c'est faux. Il s'agit en réalité d'un coup de marketing inventé durant la période Edo. L'anguille est aujourd'hui une espèce menacée. 

A avoir dans son sac : 
  • Un thermos (水筒 ou マイボトル) à garder au frais avant de sortir. N'oubliez pas d'y rajouter des glaçons.  Si les cubes ne rentrent pas, vous pouvez trouver des moules qui font des glaçons rectangulaires au 100 yens shop.
  • Une petite serviette pour s'éponger en cours de journée. On peut les acheter partout mais la qualité de celles vendues au 100 yens shop n'est vraiment pas terrible.
  • Des lingettes rafraichissantes (リフレッシュシート) pour essuyer la transpiration et se parfumer. Je recommande celles pour les hommes qui sont plus larges et dont le pouvoir rafraichissant est beaucoup plus fort que celle pour les femmes. Attention pour les peaux les plus sensibles, elles sont fortement dosées en alcool.

  • Une ombrelle (日傘). En plus d'être une formidable source d'ombre et de protéger la peau (elle ne dispense de crème solaire cependant), elle est un complément si les lunettes de soleil ne suffisent pas. Optez de préférence pour un modèle qui fait aussi parapluie en cas d'imprévu.
  • Un chapeau si vous ne souhaitez pas utiliser d'ombrelle.
  • Des gants anti-UV(アームカバー). Cela peut paraitre ridicule mais c'est l'occasion de sauter le pas ! Les rayons du soleil étant la cause principale du vieillissement cutané, si vous vous préoccupez des taches pigmentaires, porter ces gants est une solution. Il en existe des longs et des courts avec plus ou moins de froufrou. Uniqlo en commercialise aussi dans sa célèbre gamme Airism avec un design plus sportwear. 
  • une paire de lunette de soleil.
  • Une veste anti-UV si vous n'êtes pas emballée par les gants. Parfait si vous faites une randonnée, une promenade sur la plage ou une activité sportive (ou tout simplement pour aller au supermarché). 
  • Une protection solaire. On ne fait pas ici de distinction entre celles pour le visage et celles pour le corps. Oubliez les crèmes qui collent, la galénique des protections japonaises est agréable à porter au quotidien. Pour la texture, vous avez le choix entre le lait (ミルク) (elle est très siliconée et fait une bonne base pour le teint si vous vous maquillez) et la crème-gel (ジェル).
Vous êtes désormais paré pour l'été japonais !

mercredi 7 août 2019

Demander un visa conjoint japonais depuis la France (le visa)

Autant les formalités pour le COE sont fastidieuses, autant celles pour le visa (une fois le COE en poche), c'est de la gnognotte.
Pour se faire, il suffit de vous munir :
- du formulaire (il est aussi disponible sur place)
- de votre passeport ainsi que d'une photocopie de sa page d'identité
- d'une photo d'identité (35mm x 45mm) datant de moins de 6 mois. La photo se COLLE. Elle ne s'agraphe, ni ne se scotche.
- de l'original du COE

ET C'EST TOUT.

Arrivée à l'ambassade, on m'a bien fait comprendre que le COE était indispensable. A peine ai-je dit que je venais pour un visa conjoint qu'on m'a demandé si j'avais le COE. La même question au guichet.

Pour remplir la formulaire, il y a un modèle d'exemple (pas spécifique au visa conjoint cependant, on est toujours les grands oubliés ! C'est toujours écrit comme si on était étudiant ou expatrié je trouve) sur la page du COE.
Si vous séchez pour les questions suivantes, voici ce que j'ai écrit :
Pour la raison du séjour : family
Pour la durée du séjour : undetermined
Pour le garant : pas besoin d'en mettre un.

Le visa est prêt au bout de quelques jours. Il suffit de vous munir du ticket que l'on vous a fourni et de 23 euros en espèces et de vous rendre à l'ambassade l'après-midi entre 14h30 et 17h.



samedi 13 juillet 2019

Demander un visa conjoint japonais depuis la France (le COE)

Le départ se rapproche et avec, son lot de formalités.
Outre les classiques "poser sa démission", "résilier le bail" et "faire le tri dans ses affaires", il y a la demande de visa qui équivaudrait au boss d'un jeu vidéo.
Nous avons commencé à nous y atteler en mars ; notre départ étant prévu pour septembre.
Je savais qu'on pouvait effectuer sa demande de deux façons : l'une avec COE (Certificate of Eligibility) et l'autre sans.
Le COE est un papier que vous pouvez obtenir en déposant votre dossier à un bureau de l'immigration... AU JAPON. C'est une sorte de pré-approbation. Si tout se passe bien, une fois le COE reçu, l'ambassade vous appelle et vous pouvez fournir les derniers documents pour compléter votre demande de visa. Attention, obtenir le COE ne garantit cependant pas l'obtention de votre visa.

Je souhaitais faire la demande sans COE puisque cette histoire de déplacement au bureau de l'immigration au Japon ne m'enchantait pas des masses. J'ai appelé l'ambassade du Japon en France pour vérifier si c'était bien possible de s'en passer et on m'a répondu que non. Mon mari a lui aussi appelé (on ne sait jamais), même réponse... Alors que j'avais lu des articles de blog où les personnes n'avaient pas eu besoin de le faire... Mais peut-être que le système a changé entre temps.

J'avais quand même de la chance que mon mari ait prévu des vacances au Japon début avril pour effectuer les démarches.

Vous pouvez trouver la liste des documents demandés sur le site du ministère de l'immigration. Cette liste n'est pas exhaustive ; chaque cas étant particulier, on peut vous demander plus de documents sur place.

Le cas classique est le suivant : le conjoint japonais vit déjà sur place avec un travail (il peut donc fournir un juminhyou et un relevé de son compte bancaire) ; le conjoint étranger vit déjà au Japon ou encore à l'étranger.
Mon cas étant justement particulier (mon mari et moi-même vivons et travaillons en France. Nous n'avons ni travail, ni adresse au Japon.), nous avons essayé de glaner des informations sur comment blinder notre dossier, quelles pièces apporter pour jouer en notre faveur...

La demande peut être effectuée par un tiers.
Quand mon mari est arrivé au bureau, après explication de notre cas, on lui a fait prendre un rendez-vous (le jour-même, il a dû patienter 30 minutes en plus) avec un spécialiste. Ce dernier lui a d'ailleurs fait la remarque que "quand même, vous n'habitez, ni ne travaillez au Japon" (merci Sherlock).

Pour les documents rédigés en français, vous pouvez les traduire vous-même en japonais (ou votre conjoint, parce que c'est pas de la tarte).

Voici ce que nous avons ajouté en plus à la liste d'origine (+ les traductions si nécessaire) :
  • une attestation bancaire
  • nos soldes bancaires
  • le solde bancaire du compte japonais de mon mari
  • un screenshot du site des impôts pour prouver que nos impôts avaient bien été réglés
  • le shitsumonhyou (質問票) dûment rempli
  • des photos de nous
  • une photocopie de mon diplôme du JLPT 
  • notre contrat de location (pour prouver qu'on habite bien ensemble)
  • le kosekitohon (戸籍謄本) (mis à jour, c'est mieux ;)
Kenta a d'ailleurs dû y retourner une semaine après car il avait oublié de fournir les photos. On les a acceptées sans broncher (comprendre ici "pas besoin de recommencer le dossier depuis le début")

Le COE est valable 3 mois (comme le visa). Il doit être valable, ainsi que le visa bien sûr, le jour de votre arrivée au Japon.

Mon mari ayant déposé la demande mi-avril, il a joint une lettre demandant à recevoir le COE au plus tôt mi-juin. Pourquoi ? Parce que la demande peut être traitée entre 1 et 3 mois. Or si ma demande est traité en 1 mois et que je reçois mon COE mi-mai, cela serait trop tôt. Il ne serait plus valide le jour où j'arriverais au Japon.
J'ai eu de la chance, je l'ai reçu début juillet (La lettre y-a-t-elle été pour quelque chose ? On ne le saura jamais). Dans l'idéal, pour vous éviter un stress supplémentaire, achetez les billets après avoir reçu le COE. Si vous le recevez trop tôt, vous ne pouvez pas refaire une demande tout de suite après. Il faut attendre que le COE se périme pour recommencer la démarche.

N'hésitez pas si vous avez des questions !


mardi 4 juin 2019

Apprendre le japonais - JLPT (le retour)

Avec beaucoup de retard...

La partie qui suit a été rédigée fin janvier :

Il y a un an, j'apprenais que j'avais réussi au niveau 3 du Japanese Language Proficiency Test. Aujourd'hui, j'ai appris que j'avais obtenu le niveau supérieur, le niveau 2. J'avais préféré ne pas trop m'avancer et penser que 1) j'échouerais 2) je l'aurais de justesse mais il n'en fut rien ! Je ne l'ai pas eu avec des scores incroyables mais j'ai réussi la lecture (que je pensais avoir complètement ratée) et j'ai eu des scores passables/satisfaisants en grammaire et en écoute.

Pour les révisions, j'en avais déjà parlé mais je refais un petit résumé des manuels que j'ai utilisés :
  • TRY ! トライ日本語能力試験N2文法から伸ばす日本語 de ASK Publishing (pour la grammaire).
  • 新完全マスター読解N2(pour la lecture)
  • 新完全マスター聴解N2(pour l'écoute)
  • パターン別徹底ドリル (pour s'entraîner encore et encore au format de l'examen)
  • 日本語能力試験対策N2文法模擬テスト(idem, encore pour l'entraînement)
J'aurais pu insister sur la grammaire au regard de ma note (j'ai obtenu un B), mais ce qui est fait est fait. Je ne compte pas repasser le N2 pour améliorer mon score, je peux enfin lâcher un peu prise. Depuis décembre, j'ai avancé sur le Shinkanzen Master Vocabulaire (niveau N2 toujours) que j'avais à peine touché pendant mes révisions. Je me suis aussi remise au Shadowing avec ce manuel dédié. Je regarde le drama Love & Fortune avec sous-titres en japonais sur Netflix. Je fais des exercices par-ci par-là.

mardi 06 juin 19 :

J'ai commencé le manuel TRY ! トライ日本語能力試験N 1文法から伸ばす日本語 de ASK Publishing. J'essaie d'avancer un maximum dessus avant le grand départ mi septembre. J'aimerais bien passer le niveau 1 en décembre 2020.
Toujours dans l'optique du déménagement pour le Japon, je suis passée à la section 4 de mon livre sur le Shadowing qui concerne les conversations avec les employés (de magasins, de gare, de la poste, de restaurant...), le médecin... Tout ce qui me serait très utile sur place. J'espère terminer cette partie avant mon départ. Au rythme de deux dialogues par semaine, ça le fera largement !

Une émission que j'ai adorée sur Netflix en mai, ce fut bien sûr Rilakkuma and Kaoru (リラックマとカオルさん). 
J'ai adoré le format en stop-motion qui change. C'est vieux mais c'est frais dans le paysage audiovisuel. J'ai aussi adoré les petits détails apportés qui m'ont rendu nostalgique du Japon, les 4 saisons très chères au Japonais qui sont représentées... et le personnage du Kiiroitori, si mignon (et qui me fait penser à moi par son côté râleur et maniaque de la propreté) ! 
Peu de choses pour cet article, j'en prévois un sur l'obtention du COE dans le cadre du visa époux et sûrement d'autres sur la vie quotidienne au Japon une fois installée, en plus de mes rares articles sur l'apprentissage de la langue.













lundi 27 août 2018

Apprendre le japonais - partie 04

C'est l'heure de publier mon récit semestriel sur mon apprentissage du japonais (article initialement écrit fin juillet).

J'avais écrit la dernière fois que je ne souhaitais plus me mettre la pression sur l'étude du japonais et que je voulais mettre de côté le JLPT2... Ahah. Environ un mois plus tard, j'ai changé d'avis. Je n'étais pas satisfaite de la façon dont j'apprenais ; la rigueur d'un manuel devait me manquer... J'ai donc décidé d'étudier pour passer le N2 en décembre de cette année. Après tout, j'ai des conditions (= du temps libre) qui me le permettent, autant en profiter. Je ne suis pas sûre qu'à l'avenir le cadre soit aussi optimal.
J'ai étudié à mon rythme la grammaire avec TRY ! que j'avais déjà utilisé comme support pour réviser le N3. Ca m'aura pris environ 7 mois pour voir toutes les leçons (14 en tout, dont la majorité est découpée en 2 parties) sans me presser. Rien de pire que d'étudier dans la précipitation et d'avaler un bouquin de grammaire en 3 mois comme le suggèrent les séries Nihongo Sou Matome. Du coup, il me reste de août à début décembre pour m'entraîner.
J'ai repris des livres de la série Shinkanzen Master, à savoir celui pour la compréhension écrite, celui pour la compréhension orale (mon gros point faible) et en bonus, celui pour le vocabulaire (je ne vais pas me concentrer sur ce dernier, juste faire quelques leçons). Et pour compléter, j'ai aussi repris le Pattern Tettsu Drill et un manuel avec des questions sur la grammaire et des exercices sur la lecture qu'une amie m'a donné. J'ai de quoi faire avec tout ça jusqu'à décembre ! Comme mon but est de réussir le JLPT en grattant un maximum de point, je vais surtout me concentrer sur l'apprentissage passif (j'adapte mes moyens à mon objectif). Après décembre, ce sera une autre histoire :)

mon premier repas en arrivant au Japon : un korokke, un peu de salade chou, du riz décongelé, du natto, du kimchi, un truc non identifié ; le tout accompagné de mugicha. En bonus : la table de cuisine de belle-maman

Sinon, j'ai eu l'occasion d'aller au Japon (pour la 5ème fois, ça commence à faire beaucoup !) 8 jours en juillet. J'ai passé deux jours à Shizuoka pour un peu de tourisme en famille et le reste du séjour chez belle-maman. Etant donné que je suis dans la famille, mes voyages sont beaucoup plus calmes que mes tous premiers où je venais en tant que touriste avec pour but de voir le plus de choses.
Là, avec la chaleur, on a passé notre temps à se réfugier dans des magasins, des centres commerciaux... On a pu faire quelques emplettes pour le mariage.
Je me suis vraiment sentie intégrer à la famille. On venait me parler naturellement, on rigolait ensemble... Ma future nièce m'a montré une application à la mode auprès des collégiens (et qui m'a cassé les oreilles ahah). J'ai pu taquiner mon futur neveu.
J'ai quelques anecdotes qui m'on beaucoup fait rire ou sourire.

le bain de pieds avec le supermarché juste à côté. Y mettre ses pieds alors que la température ressentie était de 45 degrés et que celle de l'eau était du même niveau relevait de la folie.

  • A la fin de la cérémonie bouddhiste commémorant le décès d'un membre de la famille, le moine (jeune et plutôt mignon ahah) venu officier m'a demandé ma nationalité et la conversation est parti tout naturellement sur la coupe du monde.
  • Le lendemain matin où ma belle-soeur et ses enfants ont dormi à la maison, on a rangé ensemble le linge de chacun. Je tombe alors sur une culotte qui ressemble en tout point à la mienne mais en plus grand (c'était une culotte Airism beige Uniqlo pour les connaisseurs). Je la montre à ma belle-mère en lui demande si c'est à elle, et là, je vois le visage de ma belle-soeur changer. Elle me dit que c'est la sienne. On a tous éclaté de rire, surtout les enfants qui étaient hilares. 
  • Le jour où il y avait ma belle-soeur et sa famille, il y a un moment que j'ai particulièrement apprécié dans la journée. C'était l'après-midi. Mon neveu et ma belle-fille étaient partis attraper des cigales avec ma belle-soeur. Mon beau-frère était allongé par terre dans le salon (le truc improbable en France). Ma nièce me montrait des trucs sur le téléphone. Ma belle-mère avait une serviette humide sur la tête pour se rafraichir et chantait. C'était n'importe quoi et c'était super (j'ai déjà raconté ça sur twitter, désolée pour la répétition).

Plus je fais de séjours au Japon, moins je prends de photos. Ou alors, ce sont celle avec la famille ou des selfies peu à mon avantage ahah ;D



critique du manuel TRY !

Aujourd'hui, je vous propose une petite critique du manuel TRY ! (ou トライ) publié par la maison d'édition ASK Publishing. J'ai étudié le JLPT pour le niveau 3 avec.

Je suis tombée un peu par hasard sur ce manuel car c'est mon mari qui m'a acheté le manuel N3 lors d'un séjour au Japon. Je lui en avais demander un autre, et comme il l'avait pas trouvé, il a pris celui-ci au pif.

Bien que les manuels Nihongo Sou Matome (日本語総まとめ) reviennent en général dans les manuels recommandés pour l'apprentissage du JLPT ; je n'ai pas accroché. J'ai essayé d'étudié le N3 avec le Sou Matome Grammar N3, et j'ai vite abandonné. Je l'avais déjà évoqué mais c'est plus une compilation de points de grammaire qui se ressemblent qu'autre chose.

là, c'est tous les ように

La présentation est la suivante : la forme de grammaire à étudier, deux / trois phrases d'exemples en japonais, les traductions de ces phrases en anglais. Point d'explication.
Si on suit en plus le fonctionnement du manuel, c'est du vrai bourrage de crâne. On devrait étudier 3 à 4 nouvelles notions grammaticales par jour, le tout sur une durée de 6 semaines ! C'est bien si on n'a que 2 mois pour étudier mais je doute de l'efficacité de cette méthode. Aussitôt appris, aussitôt oublié.

semaine 1 : jour 1, jour 2, jour 3...

Le manuel TRY ! se découpe quant à lui en une dizaine de leçons ; la plupart étant elles-mêmes découpées en deux parties.
TRY ! N3 : 11 leçons principales ; 21 unités.
TRY ! N2 : 14 leçons principales ; 22 unités.

Chaque unité présente 4 à 8 points de grammaire.
Chaque point de grammaire est noté selon son importance (j'imagine que c'est selon sa fréquence d'apparition dans la vie quotidienne, que ce soit des conversations familières ou des documents plus formels). La note va de 1 à 3 étoiles, 3 étoiles signifiant que le point de grammaire est indispensable. Si c'est un point de grammaire à 1 étoile, il suffit de le reconnaître et de le comprendre, pas forcément de le pratiquer.
A ces étoiles s'ajoutent parfois des pictogrammes : l'un pour dire que c'est une expression familière, un autre pour une expression formelle etc...

つつある : importance moyenne (2 étoiles) et expression formelle

Les leçons se présentent toujours de la même manière. Elles commencent avec un texte, cela peut être une annonce, une conversation entre amis, un discours, un bulletin météo... Les points de grammaire étudiés dans la leçon se retrouvent dans le texte et ils sont mis en avant car écrit en gras.
Il y a un contexte et j'apprécie ! Cela permet aussi d'appréhender aussi un minimum l'épreuve de la compréhension écrite.

Dans cette leçon nous allons donc étudier : っきり, どころじゃない, ものの, ことに, にしては et ことか

Ensuite, on voit le point de grammaire avec une explication en japonais et la traduction de cette explication en anglais. Le point de grammaire n'est pas traduit mais expliqué.
Au début, l'explication en japonais peut sembler fastidieuse mais à force de les lire, on s'habitue et on n'a presque plus besoin de la traduction en anglais.
En plus de l'explication, il y a bien sûr la règle de grammaire.

je suis très surligneur, j'en mets partout

Il y a ensuite quelques phrases d'exemples ainsi qu'un exercice. Le vocabulaire est plus riche et varié que dans la série So Matome. Un seul reproche, beaucoup de phrases tournent autour de l'entreprise, des études ou du sport, ce n'est pas trop mon truc (mais utile pour les étudiants ou ceux qui veulent travailler au Japon, je l'accorde :)

A la fin de chaque unité principale, il y a trois pages d'exercices dont le format ressemble à ceux du JLPT. A savoir, un exercice à trou pour choisir la bonne forme grammaticale, un exercice où il faut remettre la phrase dans l'ordre, un de compréhension écrite et un dernier de compréhension orale.

une page si familière pour ceux qui ont passé ou passent le jlpt

Points positifs :
- il n'y a pas de furigana partout. Je trouve qu'il y en a toujours un peu trop mais ils ne sont pas écrit partout comme dans le Sou Matome.
- les points de grammaire sont expliqués, pas traduits. Quand on arrive à un certain niveau, il y a tellement de formes qui se traduisent par un même mot (que ce soit en français ou en anglais) que ça n'a aucun intérêt (parfois les explications peuvent être nébuleuses et on peut alors s'appuyer sur l'explication traduite en anglais :)
- les textes et les phrases ne sont pas traduits. Ca permet d'analyser la structure, de chercher les mots de vocabulaire, de revenir en arrière si on a oublié un point de grammaire...
- pas de traduction non plus en chinois ou en coréen. Merci, ça évite de polluer mon champ visuel.
- le vocabulaire est riche, les phrases ont du contexte, ce n'est pas seulement "maman m'a dit d'acheter du pain".
- les exercices confrontent des points de grammaire déjà vus et qui se ressemblent (que ce soit sur le sens ou la forme). Ca permet de réviser et ça fait pas de mal. Par exemple "まま" et "っきり".

exemple d'exercice

- on retrouve à la fin une liste des formes grammaticales qui se ressemblent avec une phrase d'exemple pour se rappeler la différence de sens ainsi que le niveau auxquelles elles appartiennent. Pas mal pour les gens comment moi qui s'emmêlent les pinceaux entre わけがない et わけではない et encore わけにはいかない.

le petit tableau qui m'a sauvé tellement de fois

- une fiche de vocabulaire et les documents audio sont disponibles sur le site.

Points négatifs :
- la compréhension orale n'est clairement pas mise en avant. Le minimum est fait : à savoir des enregistrements audio des textes de chaque leçon et 3/4 petits exercices de compréhension orale.
- chaque leçon est accompagné d'un できること, en gros ce qu'on sera capable de faire à la fin de la leçon comme "compatir à la situation d'un ami" ou "expliquer une situation problématique". Bof, ça ne sert à rien.

Pour conclure, comme vous pouvez le voir, la liste des points négatifs reste minime si on la compare à celle des points positifs. Je suis très contente d'être tombée sur ce manuel par hasard, j'ai vraiment apprécié mon apprentissage du japonais grâce à lui !



mardi 5 décembre 2017

Apprendre le japonais - jlpt

J'avais publié un article sur mon expérience du JLPT en décembre dernier que j'ai rapidement mis hors-ligne car j'avais peur d'avoir divulgué trop d'informations (mais je pense que non, je suis quelqu'un qui prend des précautions mais sait-on jamais !)

Pour ceux qui avaient suivi, j'ai passé le niveau 3 qui correspond à un niveau intermédiaire, pour se débrouiller dans la vie de tous les jours, s'exprimer sur son quotidien, ses impressions...
Je passe sur le JLPT et reviens rapidement sur ce que j'ai utilisé pour passer le N3 : à savoir le manuel TRY ! que j'affectionne beaucoup. Il est très bien pour apprendre le japonais mais n'est pas complètement adapté pour le JLPT. Il faut le compléter avec un manuel comme le Pattern Betsu Tettei Drill et approfondir tout seul (bien apprendre le vocabulaire, voir si les mots ne peuvent pas s'employer dans différents contextes...). Ce manuel est bien aussi pour la compréhension orale car il y a une tonne d'exercices. Pour la compréhension écrite, j'ai préféré le Shinkanzen Master.

Hier, les résultats ont été mis en ligne et j'ai eu la très bonne surprise de voir que j'avais réussi ! Moi qui pensais avoir foiré complètement la compréhension orale (honnêtement, j'ai mis les réponses au pif) et donc ne pas avoir suffisamment de points pour valider le N3.
Sans surprise, ce que j'ai réussi est ce que j'avais le plus révisé. Je n'ai guère accordé d'attention à la compréhension orale et ça se ressent (limite pour passer le N2 cette année, honnêtement).




Une bonne chose de faite, ça m'a redonné (un peu) confiance en moi et de motivation. En ce moment, je suis un peu blasée par ma façon d'apprendre, j'ai envie de quelque chose de neuf. La façon dont les notions sont abordées dans mon manuel de N2 est un peu rasoir. J'ai le droit à des discours d'au revoir d'employés mutés ou à des bulletins météo. Bof bof tout ça. Je n'ai pas non plus envie d'apprendre des mots d'entreprises et de business. Je veux que mon apprentissage reste un plaisir avant tout.
J'avance un peu à l'aveuglette du coup. Je me suis dit que j'apprendrai les notions du N2 sans pression pendant mes deux heures de cours hebdomadaire, que je ferai un peu de shadowing parce que le livre de shadowing niveau intermédiaire / avancé est trop bien pour du japonais parlé de tous les jours (et étudier / revoir la grammaire en même temps) et étudier avec des trucs qui me plaisent (en ce moment, je prends des notes sur la série de vidéos Apprenons le japonais avec Animal Crossing d'AceKid). J'ai des idées en vracs : J'ai envie de m'offrir un tome d'un manga comme Nana en japonais par exemple. Je vais me forcer à parler plus dans ma tête ou à voix haute. J'ai trouvé une partenaire pour un échange linguistique que j'aimerais hebdomadaire et j'espère que ça marchera.

Voilà, voilà.

Petit récapitulatif pour me faire une idée de mes progrès :
été 2015 : je reprends depuis le tout début avec Minna no Nihongo
été 2016 : j'ai fini les deux tomes de Minna no Nihongo et m'attaque au N3 avec Try !
janvier 2018 : N3 en poche, direction le N2 (un jour, je sais pas quand, pas de pression) !

Du coup, à la prochaine, quand j'aurai peut-être découvert des nouveaux sites / chaînes youtube / livres à partager :)

mardi 22 août 2017

Apprendre le japonais - partie 03

Alors déjà, en janvier, il faut croire que j'avais la super pêche pour tenir le rythme d'une leçon par jour du manuel TRY !. Sachez que ce n'était plus le cas sinon j'aurais fini le manuel en deux mois. J'y suis allée à un rythme plus lent mais au moins, je prenais mon temps. Je revenais maintes fois sur le vocabulaire, la grammaire, le dialogue. Car si je m'étais écouté, la leçon aurait été bâclée en une soirée (parce que je suis une grande impatiente). J'essayais aussi de moins me bourrer le crâne parce que finalement, trop n'est pas bénéfique.

Je me suis relâchée la pression. Sans m'en rendre compte, dès que je voyais quelque chose de nouveau, j'avais envie de l'apprendre mais je me disais d'attendre. Si je ne l'apprenais pas maintenant, ce n'était pas grave, je retomberai sur cette notion à un moment ou un autre. Mieux valait terminer ce que j'avais commencé (mon manuel TRY ! et mon livre de Shadowing) plutôt que de m'éparpiller. Forcément, si j'étais étudiante à temps plein, j'aurais pu me permettre d'apprendre plus, mais bon, j'étudie comme je peux à mon rythme et c'est déjà très bien.

D'ailleurs, petit aparté sur les manuels mais je pense qu'il vaut mieux en avoir quelques uns qu'on étudie bien plutôt que d'en avoir une myriade et de ne pas s'y tenir. Par contre, les cahiers d'exercice m'ont manqué. J'aime bien vérifié certaines choses sur Internet mais je n'ai pas envie pas d'en faire ma principale source de ressources.

  • Je me suis enfin mise à l'application Ankin où j'ai créé plein de tableaux, principalement de vocabulaire et de phrases. A chaque nouveau mot (me semblant intéressant, je vais pas m'amuser à apprendre "cyclone extratropical" non plus. 温帯低気圧 pour les curieux), je le rentre dans l'application. Côté face, le mot en français, côté envers, le mot en japonais en kanji, puis en hiragana, puis une phrase l'utilisant. Ca m'occupe pendant mes 30 minutes minimum réglementaires quotidiennes dans le métro. Je me force à lire les phrases à chaque fois même si ça me gonfle parfois.

  • J'ai aussi regardé quelques drama : いつかこの恋を思い出してきっと泣いてしまう (itsuka kono koi wo omoidashite kitto naiteshimau), 東京タラレバ娘 (toukyou tarareba musume) et ホタルのヒカリ (Hotaru no Hikari / saison 1 et 2). Toujours bénéfique pour l'écoute, y'a pas à dire 👍🏻.

  • Ako du compte twitter Ako Kitamura a lancé son blog entièrement écrit en japonais. Le niveau est relativement facile pour un niveau JLPT3.

  • J'ai adoré le site Japanesetest4you pour confirmer certains doutes concernant la grammaire. Les mots-clés sont traduit en anglais mais au moins, je suis fixée, je sais ce que ça veut dire et il y a plusieurs phrases d'exemple

  • Je me suis un peu plus lâchée en cours de japonais à l'oral. C'est pas trop tôt... C'est seulement 3 mois avant la fin de mes cours que j'ai commencé à prendre confiance en moi. Au début du cours, nous devions raconter chacun son tour ce que nous avons fait la semaine passée. Au début, j'étais un peu timide quant au fait de raconter ma vie privée (les gens vont en avoir marre d'entendre parler de mon copain 😂). Je n'avais pas d'assurance, je préparais toujours ce que j'allais dire et apprenais mon petit texte presque par coeur. Puis j'ai commencé à prendre confiance en moi et à improviser. Il ne faut jamais lâcher et essayer de s'exprimer un peu chaque jour ! J'ai eu quelques petites occasions au quotidien qui me l'ont permis. Il y avait mon cours de japonais et je donne des cours de français à des Japonaises aussi. Il y a toujours un moment après le cours où on va finir par parler en japonais (pas bien mais c'est seulement 5 mn, que Dieu me pardonne). J'ai aussi ouvert un compte twitter où j'écris en japonais (@sarah_pyonpyon) un peu tous les jours mais je l'ai lâché depuis que je suis parte en vacances, shame on me.

  • NE PENSER PAS EN FRANCAIS quand vous parlez ou écrivez. Alors, ça ne se fait pas en un claquement de doigt, avant cela, il faut avoir intérioriser, mémoriser du vocabulaire, des phrases des expressions... Il y a ce que vous avez appris par coeur (le vocabulaire, des points de grammaires, des phrases illustrant des points de grammaire ou contenant des nouveaux mots de vocabulaire -je recommande vraiment d'apprendre des phrases par coeur-) et ce que vous écoutez, lisez... A force d'écouter et de lire, vous retombez sur les mêmes mots, les mêmes formulations type etc... Et c'est ce combo qui va vous fournir le corpus que vous allez réutiliser à l'oral. Parce qu'avant de produire, il faut avoir ingérer beaucoup de contenu. Petit à petit, vous verrez que pour parler japonais, c'est plus simple de penser japonais (merci captain obvious), parce que faire de la traduction mot à mot depuis le français, c'est la voie royale pour sortir des phrases qui sonnent faux. Ne lâchez rien, continuez, persistez, soyez patients et vous serez récompensé :)

  • Ce que j'adore, c'est quand j'ai appris un mot et que comme par hasard, le jour même ou dans la semaine, je le lis quelque part ou quelqu'un l'utilise. Je suis alors trop contente d'avoir ajouté un nouveau mot de vocabulaire à mon arc et de voir qu'il s'est très vite révélé utile !

Et mon voyage au Japon, alors ?

Y'a pas à dire, il y a une différence entre y aller avec un niveau ras des pâquerettes et y aller avec mon niveau actuel. J'ai un peu parlé que ce soit avec la famille et les amis de Kenta (et beaucoup parlé avec mon amie puisqu'on a passé une journée ensemble et que j'avais pas le choix 😄), et même si je n'étais pas la plus bavarde au monde (il faut me poser des questions sinon je n'ose pas), j'écoutais et je pouvais suivre globalement de quoi la conversation retournait.

J'étais un peu déprimée par la masse de kanji que je n'arrivais pas à lire. Dès qu'on prenait la voiture, j'essayais de lire tous les panneaux mais ce n'était guère une réussite 😂.

Je n'ai pas du tout étudié pendant ces trois semaines et même si j'avais beau être au Japon, j'aurais mieux fait de continuer. Je n'ai pas perdu mais je ne me suis pas non plus amélioré je trouve.

Et côté manuels, qu'ai-je donc acheté ?

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  • Pattern Betsu Tettei Drill N3. C'est un manuel avec plein de tests calqués sur le modèle du JLPT. Les corrigés sont détaillés. Par exemple, un point de grammaire est expliqué ou on revoit un kanji avec ses prononciations et des phrases d'exemple.

  • Shin Kanzen Master Reading Dokkai N3. Alors celui-ci, j'en ai lu beaucoup de bien dans un topic sur Reddit : le gars a dit qu'il a très bien réussi l'épreuve de lecture grâce à ça ! Il ne m'en fallait pas plus.

  • TRY ! N2. J'ai étudié le N3 avec le manuel de la même série, je continue donc avec TRY ! pour le niveau 2. Je l'ai feuilleté et OH MON DIEU, ça a l'air horrible. Il y a tellement de mots que je connais pas que c'en est presque décourageant. Les textes ne sont pas des plus intéressants et tournent autour du travail et de sujets sérieux, mais bon, c'est le jeu, c'est ce qu'on attend de nous. Avant de me lancer dedans, je préfère réviser le N3 pour avoir de bonnes bases solides, ça me donnera peut-être plus de courage dans quelques mois 😁

dimanche 29 janvier 2017

Apprendre le japonais - partie 02

Un an après m'être remise au japonais, je vous avais pondu un article , voici la deuxième partie (parce que d'autres parties suivront bien sûr) sept mois plus tard !

Pendant le mois de juillet et d'août, je me suis surtout concentrée sur la compréhension orale en faisant tout le Minna no Nihongo 聴解タスク25 (qui suit les leçons du Minna No Nihongo 02 en fait). J'ai l'impression d'avoir fait le Minna no Nihongo 02 en long, en large et en travers du coup, mais ça ne m'a pas fait de mal honnêtement, au contraire.

Toujours en été ou vers la rentrée (je ne sais plus trop), j'ai découvert ce site de la NHK : News Web Easy qui reprend des articles postés sur le site de la NHK (News Web) mais en version simplifiée avec les furigana. J'ai essayé d'en lire un par jour pendant une période ; j'en lis désormais quelques uns dès que j'ai le temps. Si un article m'a particulièrement plu, je lis la version simplifiée avant de m'essayer à la version officielle (avec mon niveau actuel fin janvier). Quand j'ai commencé à lire les news, la grammaire restait compréhensible avec un niveau N4. D'ailleurs, quand je ne comprenais pas un mot, au lieu de me précipiter sur mon dictionnaire, je passais ma souris sur le mot (s'il est souligné) et une petite fenêtre apparaissait avec une explication en japonais. C'est vraiment bien fait et c'est quelque chose qui ferait plaisir à plus d'un professeur 😉.

Fin août, quand Kenta est revenu du Japon, il m'a ramené plusieurs livres pour passer le niveau 3 du JLPT. J'ai commencé avec 日本語総まとめ mais j'ai abandonné au bout d'un mois pour passer à TRY !

Pourquoi n'ai-je pas continué avec 日本語総まとめ ? Les explications se font rares, il faut se référer aux traductions, or une traduction ne suffit pas à connaître la nuance entre diverses expressions ou outils grammaticaux. Ce manuel a aussi la fâcheuse tendance à réunir tous les outils grammaticaux qui se ressemblent aussi bien dans le sens que dans la formation, il y a de quoi embrouiller. Il est aussi pauvre en exercices.

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Les avantages de TRY ! ? Toute leçon commence par un dialogue, c'est déjà plus ludique. Dans chaque dialogue, on retrouve les nouveaux éléments à étudier. Chaque élément a le droit à son point de grammaire (expliqué en anglais et japonais) puis sont données quelques phrases d'exemples (sans traduction) pour finir par des exercices. Il y a 11 chapitres en tout qui sont découpés en deux (excepté le chapitre 8 consacré au keigo et co). A chaque fin de chapitre, il y a un test récapitulatif avec des exercices audio (très apprécié). Vous aurez compris, je l'ai trouvé plus complet que le précédent.

Comment je fais pour étudier avec ? Une semaine = une leçon. Je lis la leçon, traduis les mots de vocabulaire manquant... Je passe autant le temps qu'il faut pour bien comprendre chaque point de grammaire et chaque phrase. J'écoute ensuite le texte de la leçon par petit bout et répète chaque bout pour bien assimiler la prononciation, l'accentuation et me familiariser encore et toujours avec la façon de parler des Japonais. J'apprends ensuite par coeur ce texte. Et attention... J'apprends par coeur quasiment toutes les phrases d'exemple et même des exercices. La partie de l'écoute + apprendre par coeur me prend 2 heures.

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Cette façon de faire qui peut sembler extrême est la méthode qui me convient le mieux. C'est bête, c'est chiant, ça demande de la patience et de la mémorisation. Ca m'avait réussi avec le russe (ce sont d'ailleurs des conseils de mes anciens professeurs de russe), alors pourquoi pas le japonais ? 😁

Bref, revenons à mon apprentissage par ordre chronologique. En septembre, j'ai aussi commencé mes cours de japonais à raison de deux heures par semaine. Je suis dans un groupe composé de trois personnes. L'objectif est bien sûr le JLPT 3 mais j'ai honnêtement des doutes 😅. Nous abordons 2/3 points de grammaire à chaque leçon et il s'avère que je les connaisse souvent. Le gros plus du cours est pour moi qu'il soit tout en japonais. Je ne sais pas si je vais continuer l'année prochaine car je n'ai pas l'impression d'apprendre beaucoup. J'y vais plus pour le cadre, interagir avec un professeur et apporter une dimension sociale à mon apprentissage.

Un des élèves m'a d'ailleurs prêté une série de petites histoires à lire adaptés selon le niveau. J'ai choisi le niveau intermédiaire ; il y a bien sûr la lecture furigana à côté des kanji. C'est vraiment très bien fait, je recommande. Dommage qu'il n'y ait pas un niveau encore supérieur 😣

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Et maintenant fin janvier, où suis-je ? Coincée et frustrée pour tout vous avouer 😂. Je suis à ce fameux pallier où je sais que je sais plein de choses mais que je me sens encore bloquée. Bref, ce n'est pas la première fois que ça m'arrive et je le dis à chaque débutant en langue, ça arrive à tout le monde, il faut dépasser ce foutu pallier ! Comment ? Il n'y a pas 36 solutions : en redoublant d'effort, en ne lâchant rien puis il se débloquera sans que l'on s'en rende compte.

Je vais continuer dans cette optique et je vous avoue être curieuse quant à ce que je vais comprendre, communiquer lors de mon séjour au Japon en juillet/août prochain. C'est la 4ème fois que j'y vais et ce sera la 1ère fois avec un niveau de japonais aussi élevé. Les deux premières fois, j'y étais allée avec des restes de la fac (où j'avais moins appris qu'en étant en autodidacte). La troisième fois, je venais de reprendre un peu le japonais avec Minna no Nihongo 01 mais ce n'était pas suffisant. Je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de parler avec des locaux (des vraies conversations, pas seulement pour acheter un truc ou commander à manger), peut-être que cette fois-ci sera la bonne !

mercredi 13 juillet 2016

Apprendre le japonais - partie 01

Cela fait un peu plus d'un an que je me suis remise "sérieusement" au japonais, l'occasion de vous partager mon modeste apprentissage ! (en espérant que cette première partie ne soit pas la dernière ;)

Pour situer les choses, j'ai déjà étudié le japonais deux ans à l'université, ce qui m'a permis d'acquérir des bases (en vocabulaire, grammaire ou kanji). J'avais essayé de reprendre le japonais pendant mon année en Russie mais ça n'a pas duré bien longtemps. Et donc depuis un an, je me suis replongée dedans, mon étude étant entrecoupée de pauses plus ou moins longues (conseil n°01 : ne jamais faire des pauses ! Même si on n'a pas le courage, toujours lire ou écouter un peu pour ne pas perdre).

Dans l'idéal, j'aimerais pouvoir le parler couramment. Dans les faits, j'aimerais pouvoir suivre les conversations de mes amis, pouvoir comprendre ce que l'on me dit au Japon et communiquer plus aisément.

J'ai repris le japonais avec les fameux manuels Minna no Nihongo (le 01 et le 02) qu'on utilise à l'université. Tout est écrit en japonais mais pas de panique, il suffit d'acheter le complément (le 01 et le 02) dans sa langue (ils ont été traduit en anglais, français, espagnol...) où les points de grammaire sont expliqués et où le vocabulaire, les phrases d'exemple et les dialogues sont traduits... Les traductions se révèlent parfois hasardeuses mais le tout est compréhensible. Il y a aussi un livre d'exercices (je l'ai seulement acheté pour le Minna no Nihongo 02), c'est aussi un bon support pour renforcer ce que l'on appris à chaque leçon.

Par rapport au JLPT (Japanese Language Proficency Test), Minna no Nihongo 01 correspondrait au niveau 05 et Minna no Nihongo 02 nous permet d'atteindre le niveau 04.

Bien sûr, il n'y a pas que Minna no Nihongo dans la vie et Internet regorge de ressources pour approfondir son japonais !

Tout d'abord, on remercie les Russes et leur FB équivalent, à savoir VK sur lequel on peut s'abonner à des groupes dans lesquels on trouve tout un tas de livres pour apprendre le japonais sous le format PDF (et où aussi on peut écouter de la musique gratuitement sans pub, ahah)... Par exemple, Японский язык et cette page avec les livres en PDF. Les PDF, c'est bien mais seulement pour dépanner avant de pouvoir acheter la version papier. On ne peut pas faire d'annotation, avoir deux livres ouverts (puisqu'on a qu'un seul écran), le PDF peut aussi laguer et ce n'est pas pratique de scroller du début du PDF à la toute fin...

J'ai aussi téléchargé toutes les annexes audio de Minna No Nihongo 01 et 02 (disponibles ici) ainsi que celle du livre dédié uniquement à l'écoute. J'ai mis tout ça sur mon iPod, comme ça même si je n'ai pas de livres sur moi, je peux toujours écouter du japonais ! Je fais les exercices audio, je lis les scripts dans ma tête puis à voix haute, phrase par phrase et enfin en entier. L'écoute, c'est vraiment mon point faible donc j'essaie de m'améliorer beaucoup sur ce point-là !

Pour aller plus loin sur un point de grammaire spécifique ou agrandir son vocabulaire, il y a le très bon site de Maggie-Sensei (tout en anglais). Chaque leçon est illustrée d'un grand nombre d'exemples de la vie quotidienne. Je recommande aussi son compte Twitter (@MaggieSensei) où elle publie entre autre ses nouvelles leçons, du vocabulaire, du slang, des expressions... Dans le même genre, il y a aussi le compte de Ako Kitamura (@AkoKitamura) où elle publie aussi des petits quizz sur le japonais avec les réponses et explications quelques heures plus tard !

Cependant, je ne suis toujours pas complètement satisfaite concernant la grammaire. Faute d'avoir mis la main sur un manuel répondant à mes attentes, j'ai trouvé ce site et qui met à la disposition de tous un manuel... de grammaire justement. Ce n'est pas exhaustif mais les explications sont satisfaisantes (à un niveau débutant). C'est aussi l'une des raisons pour laquelle je prends des cours en septembre : pour avoir des réponses à mes questions, parce qu'à un moment, ça bloque.

Autres ressources :

  • Jisho. Ce dictionnaire est génial, il contient plein de phrases d'exemple, les flexions des verbes, des adjectifs, des expressions, locutions figées...

  • 2 sites que je n'utilise pas vraiment mais qui peuvent être utiles : Le défi d'Erin et Le japonais en douceur par la NHK. Les deux compilent des vidéos pour s'entraîner à l'écoute, où l'on apprend une nouvelle notion grammaticale ainsi qu'un peu de vocabulaire, une phrase-clé... J'aime bien cette page du Japonais en douceur pour retenir les onomatopées (qui pullulent en japonais et où on s'y perd trèèèès vite).

  • Lefrançais. Alors, à la base, cette page est faite pour apprendre le français mais je l'aime bien parce qu'il y a plein d'exemples en japonais avec la traduction en français.

  • L'ebook pour réviser son JLPT 04 par Kampai qui récapitule la liste des mots de vocabulaire et des points de grammaire à savoir (l'ebook existe pour les autres niveaux bien sûr). Bien pour s'y retrouver mais à ne pas se limiter à ça non plus ;)

  • Chottonihongo. Chaque semaine, un mot ou une expression est illustré par un petit dialogue puis expliqué. Il y a aussi une petite histoire à lire avec le vocabulaire traduit pour le niveau intermédiaire. Il n'y a pas encore plein d'articles sur le site mais j'espère que l'auteur continuera !


Les sites sur lesquels je m'appuie m'apportent un japonais un peu trop simple maintenant et je vais devoir me tourner vers des choses plus difficiles pour la rentrée !

Voilà ce que je fais au quotidien pour étudier ! Pour la rentrée, le programme sera un peu plus chargé et j'ai décidé de sortir de ma zone de confiance. Je vais suivre un cours de 2 heures par semaine. J'ai déjà pris un cours d'essai avec le professeur pour évaluer mon niveau et prendre la température (je peux vous dire que ça a piqué, le cours était tout en japonais ahah !). Je vais m'attaquer aussi au N3 du JLPT avec divers livres mais ça, je vous en parlerai plus tard ;)

lundi 11 avril 2016

Que faut-il ramener du Japon ? (update)

Il y a 3 ans, j'avais écrit un premier article du même nom. Il serait temps de dépoussiérer tout ça et d'en écrire un nouveau même si la moitié du contenu ne changera pas.

Au fur et à mesure de mes voyages au Japon, mes haul cosmétiques se font plus raisonnables et j'en suis de plus en plus satisfaite. Je me félicite de me renseigner avant d'acheter parce que le peu de produits que j'ai acheté à l'aveuglette me déçoit souvent. Je dois d'ailleurs dire que mon haul 2015 est particulièrement réussi (ahah).

Mon tout premier conseil serait celui-ci : Oui, on se sent perdu face à l'immense choix disponible. Honnêtement, les produits se ressemblent plus ou moins. On retrouve les mêmes textures, les mêmes compositions, les mêmes couleurs... Par exemple prenons les palettes de fards à paupières, c'est toujours ça : pigmentation moyenne (voire pauvre), des paillettes en veux-tu en voilà, les mêmes assortiments de couleur (bleu / marron / vert / rose / violet / orange...). Ce n'est donc pas nécessaire de craquer sur toutes les palettes que vous voyez. J'en ai fait l'erreur, je ne les utilise jamais (mais ne vous inquiétez pas, une palette de drugstore sort du lot, la réponse plus loin dans l'article).

Pour cet article, je ne vais pas détailler chaque produit mais aller à l'essentiel (sinon ça me prendrait trop de temps, oui).

Tout ce qui est dans cet article a été testé et approuvé. Je mentionnerai aussi d'autres produits non testés par moi mais par Nicole en qui j'ai une confiance aveugle ou des produits de marques dont je connais la très bonne réputation et dont j'ai lu plusieurs revues élogieuses. Bref, faites-moi confiance.

Si vous avez des questions, n'hésitez pas à consulter à cette rubrique (celle des débutants) ou à me poser des questions en commentaire.

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Les démaquillants

  • Ultime 8 Supreme Beauty Cleansing Oil, Shu Uemura (4200¥ les 150ml / Disponible en grands magasins). Sans huile minérale, odeur aromatique.

  • Balancing Cleansing Oil, Three (4000¥ les 200ml / Disponible en grands magasins). Sans huile, odeur aromatique.

  • Mild Cleansing Oil, Fancl (1836¥ les 120ml / Disponible dans les boutiques de la marque. ll y en a un peu partout, ouvrez l'oeil / Ma revue). Contient des silicones, sans parfum.

  • Balm Orange, Rafra (3240¥ les 100 gr - testé par Nicole / Disponible à Loft). Je testerai d'ailleurs prochainement une version (une édition limitée ? Je ne sais pas) au charbon sorti récemment, parfait pour les peaux jours.


Les nettoyants

Les nettoyants japonais sont (comme les nettoyants coréens) pour la majorité des crèmes qui donnent des mousses généreuses et compactes. J'appréciais beaucoup ce type de texture mais je trouve ça encore trop asséchant.

  • Gentle Wash Whip, Minon (Disponible à Loft, Ainz&Tulp). C'est une mousse légère avec un ph acceptable (entre 5 et 5,5), parfait pour celles qui y font attention comme moi.

  • Beauty Clear Powder, Suisa (2000¥ les 32 doses de 0,4gr / Disponible à Matsumoto Kiyoshi / Ma revue). Bien pour si vous vous fichez du ph, si vous aimez les produits ludiques et/ou pratiques à emporter en voyage et si vous avez une peau normale à grasse.


Les lotions

Les émulsions et crèmes

  • ME Extra, IPSA (7020¥ les 175ml / Disponible en grands magasins). J'utilise cette émulsion depuis septembre. Il existe 4 types selon votre peau, mon type est le numéro 2 (qui correspond à une "Dewy and smooth skin"). Malgré la présente d'huile minérale (oui, oui), je n'ai eu aucune réaction négative et j'adore même cette émulsion qui fait la peau toute repulpée, comme gorgée d'hydratation. C'est une bonne crème/base de maquillage, ça hydrate bien et ça reste léger. Il faut normalement l'appliquer juste après son nettoyage à l'aide des cotons de la marque mais je l'applique comme une émulsion normale, soit après l'étape des sérums.

  • Aqua Collagen Super Moisture EX, Dr Ci:Labo (7560¥ les 120 gr/ Disponible en grands magasins, Loft / Ma revue)


Les protections solaires

Parmi les protections solaires japonaises, il existe deux types de galénique : "milk" (乳液) et "gel" (ジェル). Je n'apprécie pas les protections "milk" très dosées en silicone qui laissent un touché ultra-velouté. Je préfère les "gel" qui sont en fait des crèmes légères, rapidement absorbées. Les protections japonaises font partie, à mon humble avis, des meilleures sur le marché. Elles ne sont pas grasses, ne laissent pas de film blanc, peuvent être même rafraichissantes et sont efficaces.

Les protections solaires japonaises ont souvent un indice SPF50++++ et reformulées tous les ans. Vous ne trouverez aussi pas de protections spécialement formulées pour le corps, ce sont des tubes avec un format qui se rapproche plus de la crème visage que du corps (des 30gr, des 50gr...).

Mes préférées pour n'en citer que quelques unes :

Les masques

  • Les masques My Beauty Diary (Aux alentours de 1000¥ pour 5 unités / Disponible à Loft). Cette marque est taiwanaise et revend depuis quelques temps ces masques au Japon. Profitez-en car ils sont d'excellente qualité.


Les bases, fonds de teint, BB et CC crèmes :

Je n'ai presque rien essayé dans ce domaine mais il y a des marques et des produits qui démarquent plus que d'autres.

  • Pore Cover Perfect Base CC, Esprique (2800¥ les 30g / Disponible à Matsumoto Kiyoshi / La revue de Nicole). Testé sur les conseils de Nicole justement et adoré (mon amie Marion qui l'a acheté récemment l'aime tout autant).

  • Nude Make Gel, Majolica Majorca (1404¥ les 25g / Disponible à Matsumoto Kiyoshi). J'utilise ce gel teinté depuis quelques mois déjà en base ou pour des retouches dans la journée. C'est léger, frais et hydratant. C'est peu pigmenté, ça suffit si voulez un peu unifier votre teint ou ne pas être trop maquillée. Une nouvelle version (Nude Make Gel for active girls) est sortie ce printemps avec une protection solaire plus élevée.


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Les blushs

  • Blush (3024¥) et Cheek Polish (3024¥), Addiction (Disponible en grands magasins).

  • Smile Up Cheeks, Coffret d'Or (Disponible à Matsumoto Kiyoshi / Ma revue)

  • Puff de Cheeks, Majolica Majorca (1500¥ / Disponible à Matsumoto Kiyoshi / Ma revue). Pour ce produit, il existe deux versions : la "basique" et la "flower harmony". Les deux sont tout aussi bien. Il y a régulièrement des éditions limitées pour la version "flower harmony".

  • Cream Cheek, Canmake (580¥ / Disponible à Matsumoto Kiyoshi, Loft, Ainz & Tulp). Je n'aime que les versions CL (Clear), j'ai du mal avec les versions originales dont je trouve la couleur trop crayeuses. Les Cream Cheek Clear, c'est, comme son nom l'indique, de la couleur en transparence. Le rendu est frais, naturel, juste ce qu'il faut de rose aux joues.


Les correcteurs

Les correcteurs compactes sont de plutôt bonne qualité. Deux testés et approuvés :

  • Dual Concealer UV, Esprique (Disponible à Matsumoto Kiyoshi / Ma revue)

  • Creative Concealer, IPSA (3500¥ / Disponible en grands magasins). Je l'utilise en ce moment, il est quasi-similaire aux correcteurs Esprique. Il possède 3 couleurs : une pour les taches pigmentaires, une pour les cernes et une pour les imperfections (comme les boutons ou les vaisseaux sanguins)

  • Correcteur Visage, Clé de Peau (6000¥ hors taxes / Disponible en grands magasins). Jamais testé mais c'est un produit culte, un incontournable de la cosmétique japonaise.


Les fards à paupières

  • Eyeshadow, Addiction (2160¥ / Disponible en grands magasins). Il y a du bon comme du moins bon. Il faut swatcher pour mieux se rendre compte de la qualité. Vous pouvez aussi bien tomber sur des fards très pailletés (plus pailletés que pigmentés comme le fard n°51 Meeting At Dome) que sur des fards très pigmentés et SUBLIMES (ne mâchons pas nos mots, je ne porte que ça depuis des mois) comme le n°30 Rigoletto ou le n°21 Love Affair.

  • Rich Nudy Eyes, Visée (1400¥ / Disponible à Matsumoto Kiyoshi), la seule palette de supermarché qui vaut le coup à mes yeux. Pourquoi ? Parce qu'elle réunit tous les critères : bonne pigmentation et tenue, des fards "buttery" satinés et pas bourrés de paillettes. Les couleurs sont vraiment très flatteuses (j'ai la BE-4). Couplée avec la base de fards NARS, les fards tiennent longtemps. C'est la palette que je laisse chez mon copain, elle est facile à utiliser, pas prise de tête. Même le pinceau est pas mal : il a deux embouts (un pointu en mousse pour le trait de liner et un avec de vrais poils, pratique pour se maquiller la paupière mobile).


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Les liners

Ces deux liners ont une très bonnes tenue et pigmentation, une pointe fine et sont disponible dans les tons bruns. Je préfère depuis quelques années le brun pour l'eyeliner pour un regard plus doux.

Les gloss et rouges à lèvres

J'aime d'amour les gloss et rouges à lèvres japonais qui font des lèvres bien lisses et "juicy". Ce n'est pas vraiment au Japon que vous trouverez des couleurs franches ou des finis mattes, on préfère les couleurs nude et les rendus naturels, hydratants. Comme pour les fards, tout finit par se ressembler.

Je vous ai donc sélectionné deux produits que j'adore.

  • Rouge Stay Magic, Esprique (Disponible à Matsumoto Kiyoshi / Ma revue)

  • Sheer Lip Color, Opéra (1200¥ hors taxes / Disponible à). C'est encore grâce à Nicole que j'ai découvert ce petit rouge à lèvres. Il colore subtilement les lèvres tout en lissant les lèvres. C'est pratique au quotidien, ça se réapplique rapidement et c'est impossible de se rater avec !


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Les gadgets

Hadacrie, Hitachi (Disponible à Bic Camera / Ma revue). Cet objet, c'est le fer à repasser de votre peau. Récemment, je sens et je vois une malheureuse ridule s'installer sur mon front (personne ne la voit mais elle me nargue). J'ai sorti le masque à lotion et j'ai utilisé le mode Refresh de la Hadacrie avec, elle avait disparu ! Bien sûr, elle est revenue au bout de 2 jours mais je reste convaincue qu'utiliser quotidiennement, on peut avoir la paix avec les rides pendant un bout de temps. J'ai la version dinosaure, le tout premier modèle sorti. Depuis Hitachi l'a discontinué et en a sorti toute une plâtrée qui ont grosso modo les mêmes modes : "cleansing", "moisturizing", "mask" (et parfois "cool").

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Divers 

  • Les pinceaux Hakuhodo et Chikuhodo. N'y connaissant presque rien en pinceaux, je suis aveuglément les recommandations de Sonia du blog Sweetmakeuptemptations. Je doute fortement que l'on puisse être déçue de la qualité de ces pinceaux. Au passage, prenez la trousse pour les protéger durant le voyage, elle coûte environ 20 euros.

  • Plein de petites choses pratiques comme : des papiers matifiants, des lingettes rafraichissantes, des patchs chauffants pour les yeux, des contenants vides chez Muji (moins cher qu'en France), des cotons-tige imbibés de démaquillant pour une retouche en cours de journée, de la cire pour fixer les cheveux du dessus, un petit gant pour gommer les lèvres...

  • Matomage Hair Styling Stick (1550¥ les 13g / Disponible à Matsumoto Kiyoshi). Ce stick de cire permet de fixer les cheveux du dessus qui n'en font qu'à leur tête. A noter qu'une version "strong" existe (elle est verte) mais la rose suffit amplement.

  • Les faux-cils Dollywink (1296¥ les deux paires / Disponible à Loft, Ainz&Tulp).

Comment passer l'été au Japon ?

Ah l'été japonais... Ses feux d'artifices, ses furin (clochettes) au son cristallin, ses délicieuses kakigoori, ses matsuri entraîna...